“Mesures renforcées” dans une école forestoise après des agressions sexuelles sur une enfant de 4 ans par un autre élève

Une petite fille de 4 ans a été  victime d’agressions sexuelles répétées de la part d’un autre élève du même âge dans les toilettes d’une école communale forestoise en 2023, rapporte ce matin La Dernière Heure. La commune annonce avoir pris des mesures.

Les faits se sont produits au début de l’année 2023. Les parents découvrent au mois d’avril que leur enfant a été victime d’agressions sexuelles répétées de la part d’un autre élève de l’école communale du Bempt, à Forest. Ils se rendent au Centre de Prise en Charge des Violences Sexuelles (CVPS) et font constater les faits.

De leur côté, la direction de l’école, ainsi que la commune, en tant que pouvoir organisateur, ont réagi dès qu’ils ont été informés des faits, indique ce vendredi la commune dans un communiqué. Ils assurent avoir pris dès le début la parole de l’enfant et des parents très au sérieux. Ils ont rencontré les parents concernés à plusieurs reprises, “sollicité le Centre psycho-médico-social (CPMS) ainsi que le Service de Promotion à la Santé à l’école (SPSE), tandis que les services de l’Instruction publique de la Commune de Forest ont respecté scrupuleusement la procédure indiquée dans de tels cas“. Child Focus et SOS enfants ont également été contactés afin d’obtenir un accompagnement et des conseils dans la gestion de la situation, précise le cabinet de la bourgmestre (Mariam El Hamidime (Ecolo), NDLR).

Parmi les mesures mises en oeuvre par la commune : une surveillance renforcée des toilettes, où les faits se seraient produits. Des animations sur le thème du consentement et des animations dans le cadre de l’EVRAS (l’Education à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle) ont été organisées pour les enfants. Des formations sur les questions de violence et de bien-être, ainsi que sur la manière de communiquer sur ces questions avec les enfants, ont été proposées aux équipes pédagogiques. Enfin pour les parents, la mise en place d’espaces d’écoute par le Centre PMS, des rencontres avec SOS Enfants, entre autres.

Mais les parents de la petite victime ne sont pas satisfaits. Meurtris par le classement sans suite de l’affaire par la justice, ils se sont sentis insuffisamment écoutés par la direction de l’école et les autorités communales.

Rédaction