Présidence de DéFI : Sophie Rohonyi ou Emmanuel De Bock ? Les militants se prononceront ce soir
Qui sera le ou la présidente du parti DéFI ? Les militants amarantes votent ce soir pour déterminer qui remplacera François De Smet, qui a démissionné au lendemain des élections du 9 juin. Deux candidats s’affrontent.
Les deux candidats sont des députés qui n’ont pas été réélus lors des dernières élections, et qui sont donc disponibles pour reprendre le flambeau laissé par François De Smet. D’un côté, Sophie Rohonyi, 37 ans, désormais ex-députée fédérale, puisque DéFI a perdu son 2e siège à la Chambre. Elle vient de Rhode-Saint-Genèse. De l’autre côté, Emmanuel De Bock, Ucclois de 47 ans, ex-député au parlement bruxellois où il occupait aussi le poste de chef de groupe. Il y avait aussi une 3e candidature retenue, celle d’Elias Ammi, président de la section locale de Schaerbeek, mais qui s’est désisté, indique ce matin L’Echo. Reste donc le duel entre les deux ex-parlementaires.
“Cette décision, prise après mûre réflexion, vise à renforcer le parti en soutenant une candidate jeune et dynamique, capable de porter DéFI vers de nouveaux horizons”, a commenté Elias Ammi, dans un communiqué. Pour celui-ci, “Sophie Rohonyi, figure emblématique de la nouvelle génération, incarne le renouveau dont DéFI a besoin. Depuis douze ans, elle a prouvé son engagement et son dévouement à travers diverses fonctions : collaboratrice parlementaire, conseillère communale et de police, présidente de DéFI pour la périphérie bruxelloise, et députée fédérale”.
Elias Ammi a insisté, “en tant que “féministe de la première heure et après avoir passé une mandature communale aux côtés de la bourgmestre f.f. de Schaerbeek, Cécile Jodogne, sur le symbole fort de voir une femme à la tête de DéFI. Depuis Antoinette Spaak, présidente du FDF de 1977 à 1982, aucune femme n’a dirigé notre parti”.
Aux militants du parti de déterminer, ce soir, en congrès électif, lequel prendra la tête de Défi.
Les résultats sont attendus avant 22h, avec un discours du nouveau ou de la nouvelle présidente, celui ou celle qui recueillera plus de 50% des votes favorables. Et qui reprendra donc le siège présidentiel jusqu’au terme qui avait été déterminé pour le mandat de leur prédécesseur, soit le 31 décembre 2026.
Cette nouvelle présidence aura beaucoup à faire, notamment en vue des élections communales du 13 octobre, où les Amarantes espèrent bien se refaire après leur faible score aux régionales et fédérales de juin. Mais aussi aux divisions qui ont brisé le parti ces derniers mois. On pense à celle entre l’ex-président Olivier Maingain et le désormais presque aussi ex-président François De Smet.
►Les explications de Michel Geyer, en direct dans le 12h30