Willy Demeyer revient sur la drogue en Europe : “Il y a de l’inquiétude et du découragement”
À l’occasion de la conférence des bourgmestres européens, le bourgmestre de Liège, Willy Demeyer, a présenté son inquiétude concernant l’augmentation de la toxicomanie dans tous les pays d’Europe.
Ce matin, la comparaison, entre le trafic de drogue à Liège et à Bruxelles, s’est présentée. Selon le bourgmestre de Liège, il existe la même dynamique de trafic entre la capitale belge et sa ville, car elles se trouvent entre Anvers et Rotterdam. Même si pour le moment, les évènements récents de Saint-Gilles ou même d’Anderlecht dépassent des activités de la drogue de Liège. Le bourgmestre s’attend à une possible situation identique à l’avenir. Il s’inquiète également de l’évolution des produits de synthèse qui risquent d’être de plus en plus puissants.
Pour le moment, l’une des manières de traiter le problème de consommation de la drogue a été d’ouvrir une salle “de shoot”. Les personnes peuvent venir et consommer de la drogue tout en étant suivies par des professionnels. Mais si l’héroïne semble plus facile à contrôler dans ce genre de salle, la consommation de la cocaïne est bien différente. Les consommateurs n’ont pas le temps d’aller dans une salle spéciale et prennent directement leur dose dans la rue.
Lors de cette conférence des bourgmestres, 300 membres étaient sur place. Et c’est un sentiment d’inquiétude, d’incompréhension et de découragement concernant la criminalité autour du trafic de drogue qui pouvaient se comprendre lors des prises de paroles.
■ Une interview de Willy Demeyer dans Bonjour Bruxelles