Avec un total de 8 333, le nombre de retours forcés et volontaires se rapproche de la période pré-Covid

Le total (8 333) se rapproche de la situation de 2019 (8 620) après des années chamboulées par la pandémie.

Les chiffres des retours volontaires ou forcés de personnes en séjour irrégulier ou n’ayant pas obtenu l’asile en Belgique ont presque retrouvé en 2023 leur niveau de pré-covid. Selon un décompte envoyé mardi par la secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Nicole de Moor (CD&V), il y a eu l’an dernier 3.107 retours volontaires et 3 383 retours forcés. 1 843 personnes ont par ailleurs été arrêtées et renvoyées dès la frontière, “par exemple parce qu’elles n’avaient pas les bons papiers”.

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Le fédéral n’avait comptabilisé que 4 861 “retours” en 2020 et 5 249 en 2021. La secrétaire d’Etat, qui insiste régulièrement sur l’importance d’une politique de retour efficace et rapide, souligne mardi que la coopération des pays d’origine est un prérequis à toute expulsion vers leur sol.

Or, c’est souvent là que ça coince. Pour inciter davantage d’Etats à accepter de récupérer ses citoyens migrants, il faudrait lier cette question “à celles sur le commerce, l’investissement ou le travail”, estime-t-elle. Dégager de tels accords au niveau européen serait également une piste à suivre, selon son cabinet.

Belga