Forest : une deuxième laverie automatique victime d’une tentative de vol

Une première laverie avait été cambriolée au début du mois.

Nouvelle attaque dans une laverie forestoise. Il y a quelques semaines, nous vous annoncions que la caisse d’une laverie automatique située sur la rue de Mérode à Forest avait été cambriolée à l’aide d’explosifs.

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Cette fois-ci, les voleurs n’ont pas réussi leur coup : la caisse automatique n’a pas succombé à la bombe artisanale. Cependant, les dégâts sont quand même assez importants pour cette laverie située sur l’avenue du Roi. “Les voleurs pensaient que cela fonctionnerait à nouveau, mais nous avons pris des mesures. Les caisses ont été renforcées“, explique Wena Laperre, gérante des deux laveries. La caisse automatique, ainsi que les vitres et le plafond, doivent être remplacés.

Wena Laperre pense qu’il s’agit des mêmes cambrioleurs. “Cette laverie se trouve à deux ou trois cents mètres de l’autre“, poursuit-elle. De plus, “selon la police, ils ont utilisé exactement le même type de bombe, fabriquée avec une bouteille de déodorant“.

La gérante avait demandé à la police de patrouiller davantage le soir, “mais on nous a dit que nous devions assurer nous-mêmes la sécurité. Ce n’est pas facile quand on gère 80 laveries“. “C’est un désastre. Il y a des tentatives de cambriolage toutes les semaines. On constate des empreintes de pieds-de-biche, par exemple. Nous n’avons jamais connu cela.

“Une tentative de meurtre”

Deux sans-abris dormaient dans la laverie automatique au moment de l’explosion. Pour la gérante, “il s’agissait d’une tentative de meurtre“. “Ils dormaient près de la caisse. L’explosion a été intense et ils se sont enfuis juste après.” Elle ne sait donc pas si l’explosion a fait ou non des victimes. De plus, celle-ci pense que les deux sans-abris ne reviendront pas, même s’ils sont blessés, “car ce sont probablement des sans-papiers“.

Wena Laperre pense que le froid est en partie la cause de ces cambriolages. Normalement, les laveries doivent fermer leurs portes à 22h, comme l’expliquent nos confrères de Bruzz. “En raison du froid, les sans-abri se rendent dans les laveries avant l’heure de fermeture et, après 22 heures, ils ouvrent les portes depuis l’intérieur. Ou alors, ils collent un morceau de carton dans l’embrasure de la porte pour pouvoir entrer après 22 heures“, poursuit la gérante.

E.V. – Photos et vidéos : Wena Laperre et Bruzz