Watermael-Boitsfort passe à l’action suite aux jets de cocktails Molotov

La commune de Watermael-Boitsfort a décidé de réagir suite aux graves incidents de ces dernières semaines. Des caméras de vidéo surveillance vont être installées en certains endroits sensibles.

Préoccupants. C’est la façon dont Olivier Deleuze, le bourgmestre de Watermael-Boitsfort, qualifie les faits survenus vendredi et samedi dans la commune. Pour rappel, vendredi vers 23h45, un individu a jeté un cocktail Molotov sur une voiture de police stationnée rue des Nymphes. L’explosion du projectile entraînera l’incendie d’un véhicule stationné dans la rue et occasionnera des blessures superficielles pour les deux policiers présents sur place.

Deux heures plus tard, un acte similaire visait cette fois le commissariat de police Tritomas qui réunit les polices d’Auderghem et Watermael-Boitsfort. La façade du bâtiment et un véhicule de police ont été endommagés. Cet acte a profondément choqué le personnel, qui regrette l’absence de caméras de surveillance sur tout le territoire de la commune. Un constat qui a poussé le chef de corps de la zone Marlow, Michel Deraemaeker, à réclamer leur installation “pour une période limitée”.

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Une demande accordée par le bourgmestre de Watermael qui rappelle dans un document qui nous est parvenu que “la majorité communale prévoit que si un problème de sécurité se pose de manière récurrente à un endroit déterminé, le placement de caméras de surveillance pourra être étudié”. “On sait où les problèmes se posent, ce sont des événements à répétition. Il faut que ça cesse”, a exprimé O. Deleuze dans notre journal de 12h30.

Ces caméras provisoires, pour une durée de 3 mois minimum, vont être placées aux “endroits sensibles de la place Wiener”, en vue notamment de protéger le Tram de Boitsfort, saccagé la nuit du nouvel an. D’autres caméras pourraient être ajoutées à celles existantes, notamment à l’avenue Louis Vander Swaelmen. Cette demande va être étudiée par les autorités communales.

Pour rappel, un individu a été arrêté pour l’agression rue des Nymphes. Il a été relâché faute de preuves. L’enquête concernant l’attaque du commissariat, elle, se poursuit.

BX1 – Photo : Belga

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16 janvier 2024 - 13h14
Modifié le 16 janvier 2024 - 17h52