Commerçants aux Plaisirs d’Hiver : un pari économique risqué

Les Plaisirs d’Hiver démarrent ce vendredi pour 38 jours. Un véritable marathon pour celles et ceux qui tiennent un stand. Si certains sont là depuis plusieurs éditions, pour d’autres c’est la première fois. Nous sommes allés à la rencontre de deux Bruxellois qui font leurs tous premiers pas cette année.

Sarah a décidé de vendre des pistolets remplis de fondue savoyarde pour cette première. Si l’Horeca ne lui fait pas peur et que la bonne humeur est présente, la pression financière est bien là. Un emplacement de ce type coûte 4.000 euros. “J’espère récupérer cet argent et tout de même gagner un petit peu ma vie“, confie l’Anderlechtoise.

À deux pas de là, Manu, un artisan venu de Boitsfort propose des photophores et, pour lui aussi, c’est une première. S’il a pu bénéficier du tarif “artisan”, à moitié prix, pour louer son emplacement, cela reste un investissement risqué. “C’est un coût. Nous sommes là depuis cinq jours et nous resterons encore après la fermeture. Gérer la famille est compliqué. Donc il faut s’investir, ce n’est pas rien“, témoigne-t-il.

Des commerçants viennent de toute la Belgique et d’ailleurs pour exposer et vendre à Bruxelles. Certains viennent même de très loin : le Québec est l’invité d’honneur de cette 23e édition.

Reste à croiser les doigts pour que la météo soit clémente.

Reportage de Jim Moskovics et Thibault Rommens