François De Smet réélu à la présidence de DéFI avec 59% des voix
Le président sortant de DéFI, François De Smet, a été réélu dimanche par les militants de DéFI en ordre de cotisation avec 59% des voix.
À l’annonce de sa réélection à la présidence de DéFI, François De Smet a lancé dimanche un appel à l’unité du parti face aux échéances électorales à venir. Il s’est engagé à entretenir l’image d’une formation politique “régulièrement à l’avant-garde”, selon lui, comme elle le fut, en Région bruxelloise, dans le combat en faveur des francophones de la périphérie, ou en matière d’Environnement avec l’ex-ministre Didier Gosuin.
“La décennie qui a commencé est l’une de celles où se décide le destin de plusieurs générations pour l’avenir des soins de santé, des pensions, de tout ce qui fonde la sécurité d’existence. C’est vrai pour l’avenir de l’Europe et la construction de son indépendance énergétique. C’est vrai pour le climat. C’est vrai pour l’avenir de notre pays. DéFI, comme le FDF par le passé, a le devoir d’avoir le courage que les autres partis n’ont pas sur ces sujets et d’être d’avant-garde“, a déclaré le Bruxellois sitôt réélu.
En filigrane de ces grands défis et à entendre son président, la formation devra “faire rempart” contre les “excès identitaires de toutes sortes: le nationalisme flamand qui est toujours bel et bien là, prêt soit à réduire les droits de ceux qui ne pensent pas comme eux, soit à détruire notre pays – ou si possible les deux”, a lancé François De Smet.
“Un score qui doit constituer un message collectif”
L’autre candidat, Michaël Vossaert, actuellement député bruxellois et chef de groupe au Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles, a été crédité de 41% des suffrages. Le candidat malheureux a estimé que son score personnel constituait un message collectif qui devait être entendu au sein de la formation amarante.
“Je suis venu avec le souhait de mieux identifier ma formation sur l’échiquier politique francophone du pays, avec l’attente de mieux identifier les dossiers socio-économiques, et de pragmatisme environnemental. Il appartient au président élu de prendre l’initiative et de tenir compte de la complémentarité entre le travail des mandataires et le dynamisme des militants grâce auxquels le parti vit“, a-t-il commenté, interrogé à l’issue des votes.
Michaël Vossaert entend lui-même poursuivre le dialogue avec les militants qui ont “envie d’une alternative” tout en continuant à assurer la visibilité de DéFI en Fédération Wallonie Bruxelles, a-t-il conclu.
Selon un sondage RTL Info/Le Soir/VTM/Het Laatste Nieuws récemment réalisé par l’institut Ipsos, DéFI stagne autour des 10% de vote à Bruxelles.
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Fabian Maingain élu président du comité permanent de Bruxelles
Pascal Goergen, échevin à Grez-Doiceau et actuel président sortant du comité permanent wallon du parti, avait pour sa part renoncé à sa candidature.
Pour le poste de secrétaire général du parti, Pascal Freson, échevin à Evere et actuellement trésorier du comité permanent bruxellois, a été élu dimanche avec 88% des suffrages. C’est Fabian Maingain, actuellement échevin des Affaires économiques de la Ville de Bruxelles, qui a été obtenu le poste de président du comité permanent de Bruxelles, avec 81,7% des voix. Il succède ainsi à Michaël Vossaert. Maxime Timmerman, conseiller communal à Beersel, est quant à lui le nouveau président du comité permanent pour la périphérie. Il a bénéficié de 89,6% des voix.
La Rédaction (avec Belga) – Photo : Belga
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