La prison de Haren cherche des employés : une journée de recrutement organisée

Le nouveau centre pénitentiaire de Haren vient d’ouvrir, des détenus s’y trouvent déjà, mais la prison manque de personnel. Une grande journée de recrutement était organisée. Pour attirer des candidates et candidats, le SPF Justice a collaboré avec Actiris.

Vincent, venu tout droit de Mons, a travaillé durant 28 ans dans le secteur de la sécurité. Il fait partie des nombreux candidats qui espèrent décrocher un poste dans la nouvelle prison de Haren. “J’ai vu l’annonce via Actiris, donc je me suis inscrit. C’est pour une stabilité de l’emploi que je viens ici“, nous explique-t-il. Ce samedi, il participe à une grande journée de recrutement.

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Prochaine étape de la journée : une visite guidée de la prison, suivie d’une interview. Les candidats sont ensuite invités à passer devant un jury. Si toutes les étapes sont réussies, ils sauront à quel poste il sera affecté.

Dans ce tout nouveau centre pénitentiaire, deux fonctions ont été créées : “L’assistant de sécurité va travailler dans le contrôle, la sécurité, la périphérie de la prison. Il va faire l’accueil des personnes, le contrôle, des rondes de sécurité,… L’accompagnateur de détention, on le trouvera dans les lieux de vie, où sont les détenus, où ils vivent chaque jour. Il sera là pour les motiver, les soutenir, parce que la détention, ce n’est pas facile“, explique Hilde Guffens, cheffe de projet au SPF Justice.

Actiris s’est occupé de réceptionner toutes les candidatures et de faire une présélection. Un engouement assez important a été constaté : “On a eu beaucoup de CVs, près de 750. C’est presque plus que d’habitude. On en a présélectionné un tiers, ce qui est une proportion normale, ils sont 120“, s’est réjouit Jan Gatz, le porte-parole d’Actiris.

Les candidats retenus lors de ce Job Day, ainsi que tout le reste du personnel des prisons bruxelloises auront droit à une prime de 107€ par mois, octroyé par le gouvernement bruxellois.

■ Reportage de Maria Bemba, Morgane Van Hoobrouck et Manu Carpiaux