Le conseil supérieur de la santé souhaite supprimer certaines publicités alimentaires
Le nouveau rapport du Conseil Supérieur de la Santé pose la question : faut-il réguler la publicité pour la malbouffe auprès des enfants ? Pour les experts, l’interdiction permettrait de diminuer l’obésité chez les enfants.
Alors actuellement, en Belgique, 1 enfant en bas âge sur 4, 1 enfant sur 6 et 1 adolescent sur 9 est en surpoids.
Depuis, près de 12 ans, l’organisation mondiale de la santé, (OMS) interpelle les autorités sur ce problème sanitaire qui touche les moins de 18 ans. Et l’origine de cette obésité est en grande partie liée aux aliments ultra-transformés présents dans les placards des cuisines.
Ces aliments, en plus d’attirer, car ils sont saturés en sucre, en sel et en gras avec quelques additifs, ont souvent un packaging qui attire l’œil, en particulier celui des plus jeunes. Lors des rassemblements, des événements sportifs, ou même sur les réseaux sociaux, les vidéos et publicités sont également présentes. D’ailleurs, certains influenceurs n’hésitent pas à faire la promotion de produits ultra-transformés, et pour certains jeunes, leurs mots ont une grande importance.
À l’avenir, si cette interdiction passe, il faudra aussi, grâce aux parents et au système éducatif, que les enfants et adolescents soient sensibilisés afin de reconnaître une publicité. Le 5 décembre, journée d’étude sera organisée sur la mauvaise nourriture intitulée “vers une enfance exempte de marketing alimentaire malsain”.
► Une interview d’Hélène Alexiou, diététicienne par Camille Paillaud / image Begla