Crise de l’énergie : les universités francophones baissent leur thermostat
Face à la flambée des prix de l’énergie ainsi qu’à une utilisation plus rationnelle de l’énergie face à l’urgence climatique, les six universités que compte la Fédération Wallonie-Bruxelles ont décidé conjointement de limiter la température dans les bâtiments chauffés à 19 degrés.
Les six universités de Wallonie et de Bruxelles réaffirment leur volonté de poursuivre leurs politiques de développement durable impliquant des investissements importants dans l’amélioration des performances énergétiques de leurs bâtiments et le développement d’une mobilité rationalisée.
“Aucune mesure rapide d’économie ne permettra de compenser des prix décuplés, mais une réduction générale de la consommation poussera également les prix à la baisse”, indique le conseil des recteurs francophones (Cref) dans un communiqué ce jeudi
“Toute autre mesure éventuelle à impact général fera également l’objet d’une concertation interuniversitaire, l’objectif étant toujours de rationaliser l’utilisation des ressources énergétiques, tout en restant particulièrement attentifs à minimiser l’impact de cette rationalisation aussi bien sur le personnel que sur la formation et l’accueil de nos étudiants”, ajoute le Cref.
La Fédération Wallonie-Bruxelles compte six universités, lesquelles accueillent ensemble plus de 100.000 étudiants et emploient plusieurs milieux d’enseignants et membres du personnel administratif ou technique.
A Bruxelles, on en compte deux : l’Université libre de Bruxelles (ULB) et l’Université de Saint-Louis. En Wallonie, il s’agit des universités catholique de Louvain (UCLouvain), dont une partie du campus sur trouve également à Bruxelles, de Liège (ULiège), de Mons (UMons) et de Namur (UNamur).
Belga et A.V. – Photo: Belga/Ophélie Delarouzée