Pour Pascal Smet, la plus grande erreur serait d’arrêter de construire à Bruxelles
Pascal Smet, secrétaire d’État à l’urbanisme (one.brussels-Vooruit) revient sur les constructions immobilières à Bruxelles. Il était l’invité de +d’Actu sur BX1.
Pour certains internautes, il serait mieux pour l’environnement et le bien-être des citoyens de limiter les nouvelles constructions aux endroits déjà bétonnés. Le secrétaire d’État à l’urbanisme répond à ce point de vue en expliquant, qu’il y a déjà de nombreux anciens bureaux ou logements qui ont été rénovés. Mais il précise, qu’il n’est pas possible de le faire pour chaque structure immobilière, car le coût est trop important. “Les Bruxellois ne réalisent pas assez que cette démarche est déjà en cours et qu’on va continuer. Mais on ne peut pas rénover à temps toutes les maisons individuelles, ça va coûter beaucoup trop cher“. Un manque de temps à la rénovation puisque la demande des logements sociaux ne cesse de croître. C’est pour cette raison, qu’il y a toujours des constructions de nouveaux bâtiments.
Cependant, Pascal Smet précise, qu’évidemment, il faut des règles au préalable pour ne pas construire n’importe où et surtout, n’importe comment. “D’abord poser la question de cet espace que nous avons, combien d’espaces on va réserver pour des espaces publics / espaces verts. Et pour moi, un bon paramètre est que pour les grands terrains, on peut construire encore 1/3 et 2/2 on ne construit plus. Et la construction qu’on fait doit être intelligence, bien dans l’interaction. Avec, par exemple, des toits végétalisés, des jardins…”. Ce quota d’un tiers bâtissable et deux tiers naturels serait possiblement applicable au Chant des Cailles ou bien à la friche Josaphat d’après le secrétaire d’État “pour moi le concept “city in the garden”, ville dans un jardin, est le concept, mais on reste une ville, on n’est pas dans la campagne à Bruxelles“.
Selon Pascal Smet, la plus grande erreur que pourrait faire Bruxelles serait d’arrêter de construire.
► Retrouvez en intégralité l’interview de Pascal Smet
■ Camille Paillaud / Une interview par Fabrice Grosfilley