Sécurité routière : la gymnaste Nina Derwael sensibilise sur les dangers du GSM au volant
La championne olympique belge de gymnastique, Nina Derwael, met sa notoriété au service de la sécurité routière: elle est l’égérie d’une nouvelle campagne contre les dangers de l’utilisation du GSM au volant, menée par l’institut Vias en partenariat avec Baloise Insurance.
Un spot télévisé “Volant en main, GSM éteint” la montre tombant des barres asymétriques parce qu’elle reçoit un coup de fil d’une amie en plein entrainement. Une déclinaison radio est aussi prévue.
Les chiffres dévoilés mercredi par l’institut Vias montrent que plus d’un Belge sur quatre envoie des SMS alors qu’il conduit sa voiture et 6% des conducteurs avouent regarder des vidéos en conduisant. Conséquence : près d’un Belge sur dix a déjà eu ou failli subir un accident à cause du GSM au volant.
Le GSM au volant responsable de 50 décès par an
D’après Vias, la distraction causée par l’utilisation d’un téléphone portable ou d’un autre appareil électronique augmente considérablement le risque d’accident : par rapport à une situation normale, celui-ci est six fois plus élevé lors de la rédaction ou de la lecture d’un SMS, et douze fois plus élevé lorsque le conducteur forme un numéro en tenant son GSM en main. En extrapolant certains chiffres, Vias estime que l’utilisation du téléphone portable est responsable d’au moins 50 décès et 4.500 blessés chaque année sur les routes belges.
En 2020, 107.686 conducteurs ont été verbalisés pour avoir utilisé leur GSM en conduisant, soit 300 par jour alors qu’il y a eu probablement moins de contrôles en raison de la crise sanitaire. Si 26% des Belges avouent envoyer ou lire des SMS voire des courriels au volant, la moyenne européenne n’est que de 22%. Un conducteur sur six (17%) continue à téléphoner sans kit main libre, et 6% regardent des vidéos sur leur smartphone en conduisant.
Les chiffres de Vias montrent que 9% des Belges ont eu ou ont failli avoir un accident à cause du GSM au volant, et 50% considèrent l’inattention comme une cause majeure d’accidents alors qu’ils n’étaient que 28% il y a cinq ans.
Belga
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