Les abattoirs d’Anderlecht sous la loupe : “S’assurer du respect des règles en vigueur”

Abattoirs Anderlecht - Capture BX1

Le ministre bruxellois du Bien-être animal, Bernard Clerfayt (DéFI), a visité les installations de labattoir dAnderlecht, seule infrastructure agréée et autorisée à pratiquer des abattages en Région bruxelloise.

Lobjectif de cette visite: sassurer des conditions dans lesquelles les animaux sont pris en charge mais également de discuter avec les responsables sur les possibilités de mettre en place un étourdissement préalable lors de labattage des animaux.

Labattoir dAnderlecht est une institution en Région bruxelloise. Installée depuis près de 130 ans, il mène une activité économique importante puisquen moyenne 50.000 animaux y sont abattus chaque année. Labattage rituel concerne dailleurs 65% des bœufs, 85% des veaux ou encore 80% des moutons.

Lors de la visite, le ministre a pu observer lensemble des pratiques de la chaîne dabattage, de larrivée de lanimal à sa découpe. Et selon le cabinet du ministre, les contrôles sont poussés. “Labattoir est entièrement équipé dun système de vidéo-surveillance; l’abattage se réalise sous le contrôle d’un vétérinaire et d’un responsable du bien-être animal. Les vidéos permettent de sassurer du respect des règles en vigueur“.

Des contrôles quotidiens

Tous les mois, le département bien-être animal de Bruxelles Environnement contrôle et vérifie si les conditions d’abattage des animaux sont bien respectées. De son côté, des vétérinaires de l’AFSCA pratiquent des contrôles quotidiens.

“La Cour constitutionnelle vient de valider les décrets flamand et wallon imposant l’étourdissement préalable lors de labattage danimaux. En Région bruxelloise, le débat est donc relancé. Il était important pour moi de visiter lunique abattoir bruxellois et de pouvoir examiner les conditions actuelles de mise à mort des animaux, mais également d’échanger avec les responsables sur les questions liées au bien-être des animaux, essentiellement au moment de leur abattage», explique Bernard Clerfayt.

Rédaction