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Bientôt une piscine publique sur le toit des Abattoirs ?

Connaîtra-t-on bientôt une piscine publique au sommet des Abattoirs ?

Sur le toit des Abattoirs d’Anderlecht, on connaissait déjà la ferme urbaine et ses piscines d’aquaponie… Mais y connaîtra-t-on bientôt une piscine publique ? Le projet est en tout cas sur les rails, et a reçu un premier indicateur positif, ce mercredi, du gouvernement bruxellois.

▶ Reportage | À la découverte de l’aquaponie, un système d’agriculture par les… poissons, sur les toits des abattoirs d’Anderlecht (23/04/2018)

Ainsi, les autorités régionales ont approuvé une étude de faisabilité pour le projet. “La Région souhaite explorer les potentialités d’implantation d’une piscine permettant la baignade en plein air. Il s’agira d’étudier l’opportunité de réaliser ce projet sur ce site, et plus particulièrement en partenariat avec le projet Manufakture soutenu par les fonds FEDER. L’objectif étant de garantir l’accessibilité de ce projet à tous les citoyens bruxellois tout en répondant au besoin important en piscines sur cette partie du territoire régional“, indique Rudi Vervoort (PS), ministre-président bruxellois et auteur de cette proposition conjointe avec Pascal Smet et Bernard Clerfayt.

L’étude de faisabilité est une première étape indispensable pour déterminer si un tel projet est viable, y compris financièrement, en Région bruxelloise“, stipule le ministre bruxellois Bernard Clerfayt (DéFI).

La Société d’Aménagement Urbain (SAU) travaillera donc désormais à cette proposition concrète, dans le cadre d’objectifs définis par la Région, comme la valeur ajoutée architecturale, l’accessibilité et l’innovation.

Sur le toit de la Manufakture

La piscine devrait se trouver au sommet de la Manufakture, un bâtiment dont la fin de la construction est prévue en 2024, et qui accueillera des activités de découpe de viande et de transformation alimentaire. Certains aménagements technologiques seront étudiés, comme le fait “de récupérer la chaleur résiduelle des activités de transformation de produits alimentaires (comme les entrepôts frigorifiques) pour chauffer l’eau de baignade“, ajoute Pascal Smet (one.brussels), secrétaire d’Etat bruxellois à l’Urbanisme.

L’automne dernier, la Commission communautaire flamande (VGC) avait également déjà débloqué une subvention d’un million d’euros pour financer le coût supplémentaire pour renforcer les fondations et la structure nécessaires au projet.

■ Reportage de Samia Er-rami, Nicolas Scheenaerts et David Ferral