Des policiers fatigués des rebellions
Ce week-end, la police a été fortement sollicitée entre le bois de la Cambre, les opérations de Standing for culture ou encore les mouvements classiques du 1er mai. Evidemment, c’est au bois de la Cambre que les tensions ont été les plus fortes.
Pour le SLFP Police et son président Vincent Gilles, il n’existe pas de fossé entre la population et les forces de l’ordre. Ce samedi, les policiers savaient que la manifestation du bois allait être plus que complexe. “J’ai vu des casseurs, c’est difficile de dire que c’est un mouvement contre la pandémie, contre les flics. Il est difficile d’identifier ce mouvement. Les manifestations au bois de la Cambre étaient interdites. On est dans le choix de l’illégalité. Nous sommes dans la gestion de l’ordre et le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close, avait donné les moyens pour intervenir.”
Pour les opérations de Still standing for culture, la police est également intervenue à certains moments, notamment à l’Atelier 210. Pour Vincent Gilles, il était logique que les policiers interviennent. “Aujourd’hui, ce qui pose problème ce sont les empêcheurs de tourner en rond et ceux qui ne veulent pas respecter les règles. C’est cela qui fatigue les policiers. Pas de devoir répéter qu’il faut porter un masque.”
■ Interview de Vincent Gilles, président du SLFP Police par Vanessa Lhuillier
Photo: Belga/Hatim Kaghat