Le coronavirus est un grain de sable dans la machine
Dans son documentaire Le grain de sable dans la machine, Alain de Halleux donne la parole au coronavirus. Il examine également tous les changements et les défauts de notre système économique que la pandémie que nous vivons amplifie.
C’est parce que l’homme laisse de moins en moins de place à la nature, qu’il s’étend au fil des années, qu’il entre plus souvent en contact avec les animaux et a donc l’occasion de faire passer des virus de l’animal à l’homme comme le sras-cov-2. Ces pandémies risquent donc de se reproduire si nous ne changeons pas notre mode de fonctionnement. Le tsunami écologique prend le dessus sur la vague du covid et pourrait bien nous engloutir.
Voilà le point de départ d’Alain de Halleux qui pendant 9 mois a voulu faire un travail d’historien presque alors que l’histoire était en train de s’écrire. Prendre du recul pour tenter de comprendre comment le ciel nous est tombé sur la tête. Au fil des mois, des confinements, le regard du cinéaste change. Alors qu’il croit à un monde d’après en avril, le second confinement lui fait dire que la machine a gagné et que la vie reprendra comme avant.
Cependant pour lui comme pour les nombreux experts qu’il a interrogés, le monde d’avant ne peut reprendre. Cela serait une catastrophe écologique et puis il faut aussi que la démocratie soit plus forte, que le dialogue reprenne. La société ne doit plus être divisée mais collaborer pour avancer ensemble vers un futur plus positif.
Le grain de sable dans la machine est à voir ce mercredi sur la Une et la semaine prochaine sur Arte.
■ Interview d’Alain de Halleux par Vanessa Lhuillier