3.400 primes de fermeture horeca ont été accordées à Bruxelles
La Région bruxelloise a jusqu’à présent donné son feu vert au paiement de 3.394 primes de fermeture à autant cafés et restaurants de la capitale dans le cadre de la deuxième vague de la pandémie, a indiqué jeudi le directeur général du service régional de l’Economie et de l’Emploi de la Région-capitale, Peter Michiels.
Par établissement, le montant de cette prime s’élève à 3.000 euros. 11,6 millions d’euros ont jusqu’à présent été consacrés à cette aide qui peut encore être sollicitée jusqu’au 3 décembre. Peter Michiels était entendu jeudi matin par les membres de la commission spéciale Covid du parlement bruxellois, tout comme Pierre Hermant, CEO de finance&invest.brussels, et Isabelle Grippa, directrice générale de hub.brussels, deux organes régionaux particulièrement actifs, pour compte des autorités régionales dans la gestion des conséquences économiques de la crise.
C’est le département Economie et Emploi de la Région bruxelloise qui a géré l’ensemble des primes décidées par le gouvernement Vervoort, à l’exception de celles consacrées au secteur des taxis. Selon son directeur général, la prime accordée au secteur événementiel a mobilisé 8,6 millions d’euros, ce qui correspond à la somme des montants consentis pour 1.943 dossiers sur un total de 2.100 demandes. Cette prime s’élève à un maximum de 9.000 euros.
En ce qui concerne les hôtels, 52 des 142 demandes (6,16 millions d’euros) ont été suivies de paiement et 43 dossiers sont dans leur dernière phase avant paiement (4,64 millions d’euros). Dans le contexte de la première vague, M. Michiels a rappelé que près de 20.000 primes de fermeture de 4.000 euros avaient été versées. Les refus ont été limités à quelque 400, si l’on en croit les chiffres qu’il a présentés. On a aussi dénombré un peu plus de 17.300 octrois de primes compensatoires de diminution forcée d’activité (2.000 euros).
Parmi les autres types de primes (e.a en économie sociale, commerce extérieur, agriculture), on relèvera l’octroi, lors de la première vague, de 251 les primes de 2.000 euros et lors de la deuxième, de 287 primes de 4.000 euros au secteur culturel. 240 primes de 4.000 euros ont été accordées à des entreprises de titres-services. Dans ce secteur, 15.226 travailleurs en chômage économique temporaire ont bénéficié d’un bonus 2,5 euros/h.
Belga