Une cinquantaine de taxis vandalisés depuis le mois de novembre
Plus de 50 taxis auraient été vandalisés depuis le mois de novembre, nous indique Sam Bouchal, de la Fédération belge des taxis (Febet), confirmant une information de la RTBF. Des photos montrent des vitre brisées, du matériel arraché, des véhicules lourdement endommagés.
La dernière attaque date de la semaine dernière. “Il y a une volonté manifeste de nuire, une volonté de sabotage pour nous empêcher de travailler.”, déplore Sam Bouchal. Qui voit dans ces actes la main des chauffeurs Uber. Aucune preuve à ce stade “mais un climat et un contexte de violence.”, dénonce Bouchal. “Nous recevons sur les réseaux sociaux des menaces de la part de chauffeurs Uber, qui disent très clairement qu’ils vont s’attaquer à nous.” Et cela se passe précisément au moment où Rudi Vervoort (PS), le ministre-président bruxellois, en charge désormais de la compétence sur les taxis, a prévenu que les chauffeurs des plateformes seraient soumis eux aussi à un examen psycho-technique, poursuit Sam Bouchal. Plusieurs plaintes ont été déposées à la police mais les taximen craignent qu’elles restent sans suite, faute de preuves.
De son côté, Fernando Redondo, porte-parole des l’Association belge des chauffeurs de limousine, conteste toute implication des chauffeurs Uber dans les actes de vandalisme. Il accuse au contraire les chauffeurs de taxi de se conduire “comme des voyous“, en volant les plaques des véhicules Uber, empêchant de facto leur propriétaire de travailler. Il y a peu plusieurs centaines de chauffeurs de limousine avaient manifesté en soutien à leurs collègues poursuivis en justice par la fédération des taxis.
Rédaction web