Le MR s’attaque aux publicités déposées sur les voitures

Retrouver des imprimés publicitaires sur les pare-brises ou portières des voitures, voilà un phénomène devenu presque courant pour les Bruxellois. Le MR souhaite y mettre fin.

En Commission des Affaires Intérieures du Parlement bruxellois, mardi matin, la député Anne-Charlotte d’Ursel (MR) a défendu une proposition de Résolution demandant qu’une étude soit réalisée par Bruxelles Prévention et Sécurité autour de ces cartes publicitaires.. Une information rapportée par le quotidien La Capitale. Cette demande a cependant rejetée par la majorité qui renvoie la balle au gouvernement fédéral et aux zones de police. Pour Anne-Charlotte d’Ursel, ” la majorité reconnaît l’existence du problème, mais ne se saisit pas de la problématique. Au regard des conséquences désastreuses de ces imprimés sur l’écologie, la propreté et l’économie par le laisser faire de pratiques commerciales frauduleuses, nous aurions pu aller beaucoup plus loin pour mettre fin à ces pratiques”.

Les zones de police elles-même démunies contre ce phénomène

Le but de cette proposition est d’objectiver le phénomène du dépôt de ces imprimés publicitaires sur les véhicules des Bruxellois. Dans les colonnes de La Capitale, elle précise que “les zones de police confessent elles-mêmes être démunies. Elles ne bénéficient que de peu d’informations sur l’ampleur du phénomène. S’ajoute la difficulté d’appréhender en flagrant délit les personnes apposant ce type de publicité sur les voitures, ou encore de remonter jusqu’aux personnes qui bénéficient directement de ce type de méthodes. Du coup, rien ou presque n’est fait et le phénomène perdure”.

La commune d’Uccle avait déjà mis en place une interdiction de ces cartes publicitaires en 2017 et notamment saisi des centaines d’imprimés en août dernier.

L.Vandormael- Photo: Belga