Restructuration chez Proximus: le syndicat socialiste rejette le plan de la direction
Les militants du syndicat socialiste ont rejeté à 93% les propositions de la direction de Proximus concernant la restructuration négociée depuis des mois, annonce jeudi soir Bart Neyens, de l’ACOD, le pendant flamand de la CGSP. Le syndicaliste annonce des actions vendredi à Liège.
En janvier, Proximus a annoncé son intention de supprimer jusqu’à 1.900 emplois. Les syndicats ont présenté ces derniers jours au personnel les propositions qui sont sur la table et qui ont été négociées pendant plusieurs mois. L’une des mesures proposées est d’offrir la possibilité aux travailleurs qui auront 58 ans à la fin 2020 de partir avec 70 à 75% de leur salaire. Cela pourrait concerner 550 personnes.
La direction souhaite également lancer un plan de départ volontaire avec une prime de 1.500 euros bruts par année d’ancienneté, à partir d’une ancienneté de cinq ans. Le nombre de licenciements reste indéterminé. Proximus souhaite enfin réduire son réseau de boutiques. Le fait que le syndicat socialiste rejette ces propositions ne constitue pas une surprise. Des actions spontanées ont déjà eu lieu ces derniers jours. M. Neyens a annoncé qu’une nouvelle action aurait certainement lieu vendredi à Liège.
Ailleurs, une distribution de tracts est prévue. A présent, la question est de savoir quelle attitude adoptera le syndicat chrétien (CSC-ACV), le plus grand au sein de l’entreprise. S’il donne son feu vert, il existerait une majorité des deux tiers qui permettrait de conclure un accord social mercredi prochain lors d’une réunion du comité paritaire.
Belga