Ce mercredi matin, l’invité de Fabrice Grosfilley était Emir Kir, bourgmestre de Saint-Josse et également député fédéral. 

Le plan Good move prévoit la réduction de la vitesse à 30km/h sur tout ce qui n’est pas une voirie régionale. Ce qui concerne donc beaucoup de rues à Saint-Josse. Le bourgmestre de la commune n’est pas des plus favorables à cette généralisation de la vitesse. “Si vous pensez que la démocratie c’est les uns qui disent et les autres qui se soumettent. On a encore le droit d’avoir des avis. Aller me raconter à moi qu’aller à 30km/h, tout va être réglé juste en le décrétant, c’est une hérésie.”

Pour le bourgmestre de Saint-Josse, ce n’est pas parce qu’on décrète la ville à 30 km/h que les voitures vont respecter ce 30km/h. Et ce n’est pas parce que l’on met des radars que les voitures iront à 30km/h. “Ce qu’il faut, c’est ce que nous faisons à Saint-Josse depuis des années, sans attendre le plan Good Move, c’est de mettre des obstacles matériels pour éviter que les voitures n’aillent vite dans les petites rues“, explique Emir Kir.  “Ce que nous demandons dans le plan, c’est d’arrêter d’avoir une approche purement idéologique mais venons avec des propositions concrètes.”

“Est-ce qu’il y a des budgets qui vont être alloué aux communes pour pouvoir faire des aménagements dans les rues résidentielles? Ca, ça m’intéresse“, questionne Emir Kir.

Et la santé?

En ce qui concerne la philosophie générale des 30km/h,  Emir Kir est personnellement pour le 30km/h mais “dans les lieux qui sont spécifiques”. “Quand on conduit à 30km/h, on est en première vitesse. Je demande, dans le cadre de l’avis que nous avons rendu, une étude sur la santé. Quand on va faire tourner les gens à 30km/h dans les quartiers en première vitesse, est-ce qu’on produit plus ou moins de CO2? J’aimerais avoir mes apaisements.”

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