Elections 2019 : faire campagne sur les réseaux sociaux peut s’avérer payant surtout pour les petites listes

A quelques jours du scrutin, les partis communiquent plus que jamais, notamment sur les réseaux sociaux, via des publicités sponsorisées. Cela peut-il bénéficier aux petits partis notamment, qui utilisent beaucoup cet outil pour tenter de convaincre les électeurs ?

En 2014, les réseaux sociaux étaient moins développés et offraient moins de possibilités. Cinq ans plus tard, la situation a bien changé. Autant les partis traditionnels que les petites listes y ont un recours intensif. Mais tous n’ont pas la même stratégie, explique Emilien Paulis, chercheur au Centre d’Etude de la Vie Politique (Cevipol).

Les petits partis sont sur les réseaux sociaux depuis longtemps et ont bien compris l’utilité de ce medium pour atteindre les électeurs et diffuser directement leurs messages, sans filtre. Des discours politiques extrêmes peuvent ainsi se retrouver sponsorisés sur les réseaux sociaux et toucher les utilisateurs en fonction de leurs préférences, de leurs caractéristiques sociaux-démogrphiques, mais également selon les “likes” et leurs centres d’intérêt.

Bénéficiant de moins de ressources que les partis traditionnels, ils ont bien compris l’importance d’investir sur des stratégies ciblées via les réseaux sociaux, qui peuvent s’avérer payantes, poursuit le chercheur.

Reportage de Marine Guiet et Marjorie Fellinger

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