Benjamin Vella : ” Mon grand cheval de bataille, c’est l’enseignement bilingue”

Membre de ProBruxsel, Benjamin Vella sera candidat d’ouverture sur les listes Ecolo pour les élections régionales du 26 mai. Il a répondu aux questions de Stéphanie Meyer. Ensemble, ils sont revenus sur l’union de ProBruxsel et d’Ecolo.

ProBruxsel avait présenté des listes aux élections régionales de 2009 et 2014 dans les collèges francophones et néerlandophones. Cependant, ils n’avaient pas eu d’élu. “En temps que parti, on rêverait d’avoir notre propre liste et c’est ce qu’on avait fait en 2009 et 2014. Obtenir les 500 signatures, cela prend du temps et de l’énergie et on commence la campagne sur les rotules. Cette année, on a changé de tactique. J’incarne ProBruxsel sur la liste écolo mais ma carte de parti reste ProBruxsel.”

En 2014, ProBruxsel ainsi que les autres petites listes s’allient au PTB pour obtenir les 5% et des élus mais seuls les candidats PTB peuvent finalement siéger au parlement bruxellois. “En politique, on ne revient pas sur ce qui s’est passé. Aujourd’hui, on change de tactique. On veut concentrer la campagne sur une personne qui incarne ProBruxsel. Je veux aller défendre les valeurs et les propositions du parti au sein du parlement bruxellois. Je suis 55e de liste. C’est un nombre facile à communiquer et c’est le nombre de voix qui compte.”

Défendre les idées de ProBruxsel

Benjamin Vella ne souhaite pas devenir un candidat écolo mais bien défendre les idées de ProBruxsel. “On a tendu la main à Ecolo et c’était une véritable négociation. Mon grand cheval de bataille, c’est l’enseignement bilingue, régionalisé ou que l’état fédéral organise. Ce qui est important, c’est d’arrêter les querelles identitaires. Je veux me battre contre le réchauffement communautaire et faire que Bruxelles ait sa place au même titre que la Flandre ou la Wallonie. Notre scénario catastrophe est la cogestion de Bruxelles. On a envie de peser dans la balance et on ne sépare pas les gens selon la langue qu’ils parlent. Certaines compétences peuvent même être refédéraliser. Après, on n’est pas des fous de l’agenda communautaire. On veut travailler avec les 4 régions et notre travail politique ira dans ce sens. On doit par exemple prélever le précompte professionnel sur le lieux de travail et pas de vie. Bruxelles crée assez de richesses et mérite un meilleur financement.”

L’intégralité de l’Interview

V.Lh. – Photo BX1

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