Une fusion avec l’ULB inquiète les étudiants de l’Ihecs

Une étape vers une éventuelle fusion a ainsi été franchie même si le chemin est encore long.

L’Institut des hautes études des communications sociales (Ihecs) et l’Université libre de Bruxelles (ULB) envisagent un avenir commun. Des discussions ont débuté sur une éventuelle fusion et la haute école Galilée, vaisseau mère de l’Ihecs, a donné son feu vert aux négociations, selon La Libre. Les étudiants exigent mercredi d’être inclus dans les discussions.

Mardi soir, l’assemblée générale de la haute école Galilée (HEG) “a convenu des modalités de négociations qui pourraient rendre possible le départ de l’Ihecs“, indique à La Libre Jean Demaret, le directeur président de Galilée.

Une étape vers une éventuelle fusion a ainsi été franchie même si le chemin est encore long.

Les étudiants craignet d’être laissés de côté

Les étudiants, eux, craignent d’être laissés de côté. “L’Ihecs a refusé en conseil d’administration de la HEG de nous faire prendre part aux discussions“, dénonce Olivier Coppens, président du Conseil des étudiants de la Haute Ecole Galilée (Ceheg), dans un communiqué conjoint avec le syndicat étudiant Unécof. “Les étudiants ne sont informés que (…) lorsque tout est acté. Nous ne pourrons que subir cette fusion.

Or, selon un sondage réalisé par le Ceheg, les étudiants de l’Ihecs s’opposent à une fusion avec l’ULB si cela signifie la perte des ateliers réalisés en petits groupes et l’arrivée des étudiants de l’université dans les locaux de la haute école.

Et la voie empruntée par l’Ihecs ne semble pas être celle que souhaiteraient les étudiants. Depuis la rentrée académique de septembre 2018, les cours de première année, qui étaient jusqu’ici pour certains dispensés en petit comité, se déroulent “en auditoire de 450 personnes“, déplorent l’Unécof et le Ceheg.

L’Unécof exige que les étudiants soient présents lors des négociations car “si ceux d’aujourd’hui ne se font pas entendre, ceux de demain n’auront plus qu’à subir“.

Belga