Les écoles se mettent au photovoltaïque
A Etterbeek, les parents des élèves de l’Institut Sainte-Anne ont financé l’installation de panneaux photovoltaïques. A Woluwe-St-Lambert, la commune va en installer 456 sur les toitures de l’école Princesse Paola.
Les écoles sont de grandes consommatrice d’énergie. A Woluwe-St-Lambert, un effort a été fait pour réduire la facture énergétique des établissements. A partir de ce 8 octobre, quelques 456 panneaux photovoltaïques seront placés sur les toitures nouvellement isolées de l’école communale Princesse Paola. Grâce à une cabine à haute tension, la Prinses Paola School pourra également profiter de l’infrastructure. Ces panneaux devraient permettre la réduction de consommation de 40.000 kWh, soit une économie annuelle de 6.000 euros.
Cette nouvelle installation s’inscrit dans une politique plus globale de réduction de la consommation d’énergie. La prochaine étape sera de rénover en profondeur la piscine du Poséidon. Début 2019, la toiture sera isolée, la ventilation et les systèmes de chauffage périphériques rénovés, les façades isolées. Une fois que ces trois phases seront terminées, l’étude de rénovation hydraulique et de la chaufferie sera finalisée.
A Etterbeek, les parents se mobilisent
Ce vendredi, les parents des élèves fréquentant l’Institut Sainte-Anne auront les yeux qui brillent et le cœur réchauffé par un champ de panneaux photovoltaïques. Pour s’offrir cette installation dernier cri, les parents ont mis sur pied un crowdfounding en collaboration avec l’APERE (soutien aux énergies renouvelables). Plus de 80% de la somme est sortie de la poche des parents, l’école finançant l’autre partie. En tout, 17.000 euros ont été nécessaires et 65 parents ont participé au financement. Quelque 10.000 euros ont été prêtés et 3.000 euros ont été donnés pour les 44 panneaux qui permettront à l’école d’être autonome en électricité.
Au-delà de l’investissement et des économies qui seront engendrées par les panneaux, le projet permettra aussi de sensibiliser les enfants aux défis environnementaux.
Vanessa Lhuillier/crédit: BX1