Débat des communales à Anderlecht: la propreté, principale préoccupation des habitants

Des riverains qui déversent leurs détritus dans la rue, et trois semaines plus tard ils sont toujours là. Un scénario qui se répète et beaucoup  se plaignent de la saleté malgré la présence des nettoyeurs, ressort-il de témoignages récoltés ce mercredi Place de la Vaillance par Michel Geyer. La propreté, un enjeu majeur à Anderlecht? La question a été abordée lors du débat électoral de BX1. Autour de la table : la majorité composée du MR-Open VLD et du PS-SP.A-CDH face aux deux principaux partis de l’opposition, Ecolo-Groen et DéFI.

Ce mercredi, le bus BX1 s’est arrêté sur la place de la Vaillance. Les citoyens interrogés dans la rue par notre équipe se sont montrés particulièrement inquiets par rapport à la propreté. Les habitants se plaignent de trouver énormément de déchets dans les rues.

Depuis six ans, la malpropreté est toujours là. Eric Tomas, tête de liste PS-SP.A-CDH, met en avant l’investissement et son engagement dans cette législature à rendre les rues plus propres : “On a un véritable problème pour lutter contre la malpropreté. On ne peut pas dire qu’on n’a rien fait. Les budgets consacrés à l’entretien des rues et des parcs ont augmenté de 40%. Le personnel consacré à la propreté, de 25%. Il y a moyen de faire mieux, mais le comportement ‘je m’en foutiste’ d’une tranche de la population empoisonnent pas mal de gens”. 

Alain Kestemont (DéFi) pointe également du doigt certains comportements : “Une partie fait un peu ce qu’elle veut. Il n’y a pas de solution miracle. Il y a des politiques à mener. La première est de faire revenir les gens au respect du bien public et de leur cadre de vie. On doit sensibiliser les gens au problème”.  A une meilleure prévention, Jérémie Drouart, tête de liste Ecolo-Groen, ajoute qu’il faut sanctionner : “Des sanctions administratives communales doivent être utilisées et appliquées pour changer les comportements. Elles existent mais n’ont jamais été utilisées durant la dernière législature. Il faut démultiplier les moyens”. A cela, le socialiste Eric Tomas répond que “400 000 euros par an” de taxes de nettoyage ont été récoltées.

Gaëtan Van Goidsenhoven, tête de liste MR-OPEN-VLD, pour sa part, veut instaurer un véritable commando blanc chargé d’intervenir en urgence dans les dépôts clandestins. “Un dépôt a un véritable impact psychologique sur nos citoyens et la crasse entraîne la crasse”. Eric Tomas confirme que “5000 tonnes de détritus sont déversés sur la voie publique chaque année. C’est un fléau de la vie quotidienne des gens“.

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