Dorothée Cardon de Lichtbuer et Elisabeth de Foestraets s’expliquent sur la fin de l’Union des Francophones à Crainhem
La bourgmestre sortante, Dorothée Cardon de Lichtbuer (cdH) et la tête de liste DéFI MR Indépendant, Elisabeth de Foestraets, se sont affrontées dans un face à face électoral ce vendredi à 12h45 sur BX1.
“Si vous êtes (r) élue bourgmestre, quel sera le premier texte à faire voter absolument au conseil communal de Kraainem?” Voilà la question posée d’entrée de jeux par Jean-Jacques Deleeuw. Pour la tête de liste de la Bourgmestre, Dorothée Cardon de Lichtbuer (cdH), “le texte que je proposerais serait un nouveau règlement d’ordre intérieur au conseil communal, notamment pour dynamiser le fonctionnement des commissions”.
Tandis que pour Elisabeth de Foestraets, la priorité se situe au niveau des travaux publics. “Il y a un besoin criant de réfections des trottoirs, des routes, des pistes cyclables et un besoin criant à Kraainem en matière de solutions pour les inondations”. Elle reproche également à la majorité actuelle de n’avoir consacré que 17% du budget aux travaux publics.
Les deux principales têtes de liste à Kraainem se sont ensuite expliquées par rapport au départ du cdH de l’Union des Francophones. A Kraainem, la solidarité entre les partis francophones est rompue depuis l’annonce du cdH de s’allier avec le CD&V. D ‘un côté Elisabeth de Foestraets (Mr) déplore cette rupture. “Le cdH a quitté le bateau. Nous avions une unité des Francophones depuis l’an 2000. C’était une unité à laquelle on tenait beaucoup”. Elle ajoute : “Cette unité est vraiment importante pour nous pour éviter que le communautaire revienne au galop. Cette une unité qui a comme objectif de nous battre pour qu’on nous ne nous supprime pas nos facilités ».
De l’autre côté, Dorothée Cardon de Lichtbuer (cdH) explique : “Il est vrai qu’à l’intérieur de la majorité, il y avait des dissensions qui freinaient l’exécution concrète des dossiers. Moi, ce qui m’intéresse, c’est la bonne gestion”. Par rapport aux maintien des facilités, elle répond : “A l’inverse de Madame de Foestraets, je n’ai pas l’impression qu’avoir Défi à bord est une meilleure garantie pour le maintien des facilités». Elle ajoute : « Le droit à une bonne gestion exigeait la présence de Néerlandophone à notre table ».
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