Communales 2018 : la sécurité, une priorité pour la commune de Koekelberg

Tous les soirs, du lundi au vendredi après le journal de 18h, BX1 recevra des candidats aux élections communales 2018 et se focalisera chaque soir sur une commune, à travers plusieurs thèmes. Ce mercredi, l’émission consacrée à Koekelberg accueillait Philippe Pivin (MR), Ahmed Laaouej (PS), Anne Tyssaen (Ecolo-Groen), Véronique Lefrancq (CDH). Demain, vendredi, Le Débat se concentrera sur la commune de Woluwe-Saint-Pierre.  

La sécurité semble être l’une des principales préoccupation des Keokelbergeois.

L’actuel bourgmestre de la commune, Philippe Pivin (MR), propose d’associer directement les citoyens au maintien de la sécurité dans leur quartier, et ce à travers des PLP : partenariats locaux de préventions, qui permettent aux habitants une interaction avec la police pour le signalement d’infractions ou d’incivilités.
Pour Philippe Pivin, la commune n’a pas à rougir des mesures déjà mises en place. Que ce soit en matière de caméras de vidéosurveillances, ou de la présence policière, qui doit cependant être renforcée selon lui.

Pour Véronique Lefrancq, échevine sortante sur la liste du bourgmestre qui se présente cette fois-ci indépendamment souhaite, en plus des partenariats locaux de prévention, d’organiser des audits pour identifier les zones à risques dans la commune. Pour elle, les patrouilles de police doivent également se faire à pied et non seulement en voiture.

Ahmed Laaouej (PS), estime de son côté que les zones de police souffrent d’un manque de moyens. Or, pour le candidat PS, “la présence policière est tributaire des moyens qu’on lui donne”. S’il n’emploie pas directement le terme de PLP, lui aussi souhaite impliquer directement les citoyens dans la lutte contre l’insécurité. “On peut l’appeler comme on veut, mais je veux qu’on puisse demander aux citoyens de signaler les zones où il y a des difficultés“.

Anne Tyssaen (Ecolo-Goren), estime quant à elle que si les caméras sont nécessaires, il faut tout de même une plus forte présence policière sur le terrain, à toute heure de la journée. “Il faut tenir compte qu’il faut gérer ces caméras, et cela fait du monde en moins sur le terrain“.