Philippe Close : “Je ne suis pas content de l’avancement du chantier du piétonnier : je veux que ça avance plus vite”
Philippe Close (PS), bourgmestre de la Ville de Bruxelles, a répondu aux questions de Jean-Jacques Deleeuw dans L’Interview, ce vendredi sur BX1.
Le bourgmestre est principalement revenu sur le chantier du piétonnier et sur sa décision d’autoriser la poursuite des travaux le samedi. « Je ne suis pas content de l’avancement du chantier du piétonnier, On a mis des sommes supplémentaires pour que ça avance plus vite, et je veux que ça avance. C’est ce que j’ai demandé à ViaBuild, que je reçois lundi. Aujourd’hui, le temps passé sur ces chantiers est beaucoup trop long ». Selon Philippe Close, le piétonnier sera fini en 2019, « car il faut également terminer le réaménagement des stations de métro De Brouckère et Bourse. Il faut coordonner ces travaux, mais on arrive au bout ».
Philippe Close a évoqué le problème de la sécurité à Bruxelles, notamment autour du parc Maximilien et de la porte d’Ulysse. « Les habitants du quartier Nord souffrent aussi par rapport à ce dossier des réfugiés au parc Maximilien. Je veux leur dire que je ne les laisse pas tomber. On travaille à des solutions structurelles. J’ai décidé depuis un an de faire et de me taire », confie-t-il. Il évoque aussi le manque de renforts policiers : « La dotation pour la police dans les communes a été augmentée partout. On a mis 6 millions d’euros en plus avec Ixelles pour ce recrutement de policer et on l’a donc demandé au fédéral. Mais on attend encore. On aimerait qu’un militaire parti de Bruxelles permette le recrutement d’un policier. Il faut accélérer le recrutement, car il y a une demande de la population et des budgets sont disponibles ».
Il est enfin revenu sur sa proposition d’introduire sur le territoire de la Ville de Bruxelles une salle de consommation de drogues en 2019, comme ce sera le cas à Liège à la rentrée. « La politique d’action sur les toxicomanes doit être avant tout une politique sociale et sanitaire. Nous avons donc besoin d’un accueil, qui peut permettre à ces personnes de sortir de la toxicomanie », confie-t-il. « Je soutiens Willy Demeyer dans son action à Liège, et je pense que la loi sur les drogues doit être remaniée. Il faut traiter ce problème de façon rationnelle et moderne. […] On sent que les mentalités autour de la problématique de la toxicomanie évoluent. Il ne faut pas criminaliser à tout-va, il faut soulager nos quartiers ».
► Dès lundi, retrouvez L’Interview à son horaire habituel, du lundi au vendredi à 12h45 sur BX1.