Scandale Veviba: “Le groupe Verbist n’est pas Blanche-Neige”, riposte Denis Ducarme
“Le scandale Veviba n’est pas un mirage et Verbist n’est pas Blanche-Neige”, a riposté mardi matin Denis Ducarme (MR), le ministre fédéral de l’Agriculture, accusé par le groupe d’avoir lancé “un tumulte hystérique sans précédent” à son encontre.
“Lors des perquisitions menées le 28 février dernier chez Veviba, près de 70% des palettes étaient non conformes, soit 138 palettes sur 200. On y a découvert des dates de congélation postérieures à la date de la perquisition ainsi que des produits sans étiquetage et donc sans traçabilité. Des déchets de catégorie 3 (à savoir des morceaux de viande impropres à la consommation humaine) ont également été retrouvés dans des bacs de viande destinée à la consommation humaine. Voilà les faits”, a souligné le ministre. “Le groupe Verbist n’est pas absent du dossier et sa responsabilité est vraisemblablement engagée”, a-t-il poursuivi en rappelant que l’Etat belge s’est porté partie civile dans le dossier.
“Notre avocat agira de manière très ferme”, a enfin averti Denis Ducarme. Dans un communiqué de six pages publié hier/lundi, le groupe Verbist affirmait que Veviba n’aurait pas dû perdre ses agréments et que l’entreprise n’avait jamais vendu aux consommateurs de la viande qui n’était pas destinée à la consommation humaine, ni manipulé des données ou recongelé des marchandises expirées.
“La façon dont on a agi à l’encontre de Veviba et la façon dont le ministre de tutelle de l’Afsca, le ministre Ducarme, a lancé un tumulte hystérique contre Veviba, le groupe Verbist, ses autres filiales et leur personnel, est sans précédent”, avait-il ajouté avant de dénoncer un “abus de pouvoir”.
BELGA