Un “smog de printemps” causé par une grande quantité de particules secondaires dans l’air
Les concentrations de particules en Belgique sont actuellement à un niveau relativement élevé, en raison de la formation de particules secondaires inorganiques. Celles-ci sont la conséquence d’une réaction entre l’oxyde d’azote résultant du trafic et l’ammoniac qui provient de l’agriculture.
Les particules primaires sont celles émises directement, par exemple par les moteurs diesel, tandis que les secondaires sont formées par des réactions dans l’atmosphère, explique Frans Fierens de la Cellule interrégionale de l’environnement (Celine). Dans la situation actuelle, la réaction a entraîné la formation de nitrate d’ammonium. “De nombreux champs sont encore couverts d’engrais, il y a donc plus d’ammoniac dans l’air qu’à d’autres périodes de l’année“, poursuit Frans Fierens.