Soupçons de viol lors de classes vertes à Forest: “Des faits peu crédibles”, selon un rapport de la commune

Début février, les parents d’élèves de l’école des Sept Bonniers avaient appris qu’une fillette de quatre ans aurait été victime d’attouchements sexuels lors d’un séjour en classes vertes.

Après les soupçons d’abus sexuels lors des classes vertes d’enfants de maternelle de l’école des Sept Bonniers de Forest, la commune publie ce vendredi le rapport des auditions réalisées dans le cadre de l’enquête administrative. Selon cette enquête, les faits relatés seraient “peu crédibles“. “Ceci ressort, tout d’abord, du contenu des faits tels que décrits par les parents“, explique le rapport. “Aucun document médical n’a été produit afin d’étayer les soupçons des parents“.

Début février, les parents d’élèves de l’école des Sept Bonniers avaient appris qu’une fillette de quatre ans aurait été victime d’attouchements sexuels lors d’un séjour en classes vertes. Bien qu’avertie des soupçons, la commune a ensuite maintenu le voyage d’un autre groupe, la semaine suivante. Les parents n’avaient pas été informés de l’affaire. Rapidement, la nouvelle avait provoqué leur indignation et la commune a décidé de mener une enquête.

“Ce défaut de crédibilité est confirmé par la manière dont toutes les institutrices et accompagnantes décrivent le séjour et le retour en cas“, poursuit également le rapport.

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Le bras de fer se poursuit entre la commune et les parents

Quant à l’envoi d’un second groupe d’élèves de l’école des Sept Bonniers, la commune se défend d’un manque de considération: “Les institutrices du premier voyage étaient en réunion avec les parents de la petite fille au moment du départ du deuxième voyage. Elles indiquent que la directrice leur a demandé s’ils pensaient qu’il fallait empêcher le départ de celui-ci. Ils ont répondu par la négative à cette question et qu’il fallait simplement augmenter la surveillance“.

Contactés par nos soins, des parents déplorent toujours la communication de la commune de Forest. “Il discrédite les parents de la victime“, nous glisse l’un d’eux. “Aujourd’hui, il y  a une véritable crise à l’école et rien n’est fait“, déplore-t-il.

T.D., photo: capture d’écran Street View