De Wever à Michel: “Je ne fais pas de chantage, j’exprime l’opinion de mon parti”
Ce lundi matin, le Premier ministre a dénoncé le “chantage” du président de la N-VA, qui menace de quitter la coalition fédérale si la démission de Theo Francken était demandée par la majorité.
“Je ne fais pas de chantage, a assuré Bart De Wever sur le site de la VRT, après les propos tenus par Charles Michel ce lundi matin sur Bel RTL. J’exprime simplement l’opinion de mon parti.” a expliqué le président de la N-VA.
Le président de la N-VA a également insisté sur le fait qu’il estimait qu’il n’y avait aucune raison que Theo Francken démissionne.
“Le chantage ne m’impressionne pas, les menaces non plus, ni les provocations [du CD&V]“, a expliqué ce lundi matin Charles Michel sur les ondes de Bel RTL. Le Premier ministre répondait ainsi à Bart De Wever, qui assurait ce dimanche soir que la N-VA quittera le gouvernement si les partenaires de la majorité demandent la démission du secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration actuellement empêtré dans la polémique autour du rapatriement de migrants soudanais. Plus tôt dans la journée Eric Van Rompuy (CD&V) laissait quant à lui comprendre que le chef du gouvernement fédéral était devenu “la marionnette” de la N-VA, révélant d’évidentes tensions au sein de la suédoise.
T.D., Photo Belga