Région bruxelloise : Vincent De Wolf (MR) invite le cdH et DéFI à rejeter la motion
A la veille du vote sur la motion de confiance déposée par le gouvernement régional, à l’initiative de Rudi Vervoort, le chef du groupe MR du parlement bruxellois Vincent De Wolf a invité mardi le cdH et DéFI à “saisir l’occasion majeure d’assainir la vie politique bruxelloise”.
Pour lui, la majorité bruxelloise est moribonde et voter la confiance, “c’est cautionner les pratiques socialistes”. “Depuis le début de la législature, le gouvernement bruxellois n’a eu de cesse de créer de nouveaux organismes d’intérêt public, de nouvelles administrations, de nouveaux mandats à pourvoir. Tant qu’il a pu, il a multiplié les nominations politiques, complétant la toile socialiste présente à la tête de presque chaque structure régionale”, s’est insurgé le chef de groupe MR, dans un communiqué diffusé mardi après-midi.
Selon lui, la nomination de l’ancien chef de cabinet du ministre-président socialiste à la tête du musée Citroën était encore envisagée hier -ndlr: ce que Rudi Vervoort a démenti devant le parlement-.
Pour le chef du groupe MR, l’attitude du cdH est “totalement incompréhensible et incohérente”. “Ce matin, Benoît Cerexhe s’exprimait sur les ondes de Bel RTL et se disait clairement déçu sur tous les sujets: mobilité, les allocations familiales, gouvernance. Sur la gouvernance, Benoît Cerexhe indiquait d’ailleurs que le ministre-président parlait d’éthique, de morale et de transparence mais qu’au-delà des mots, il attendait des faits. Monsieur Cerexhe et sa formation politique doivent rester cohérents et assumer l’appel de leur président formulé le 19 juin en refusant la confiance au gouvernement bruxellois”, a-t-il insisté.
Même appel en direction de DéFI dont il juge “l’attitude également totalement incompréhensible et incohérente”. Pour M. De Wolf, ce parti s’est présenté durant tout l’été comme “le chevalier blanc irréprochable” mais en “maintenant artificiellement en vie le parti socialiste à Bruxelles, il cautionne, par son silence, des pratiques qui ont permis au PS d’accaparer la quasi totalité des postes de direction des administrations régionales et para-régionales.”