Un Belge de plus de 55 ans sur cinq prêt à léguer une partie de son patrimoine à une œuvre
Quelque 20% des Belges de plus de 55 ans se disent prêts à léguer une partie de leur patrimoine à une œuvre caritative via leur testament, ressort-il d’une enquête en ligne menée par Unicef Belgique auprès de 1.000 personnes.
Cette enquête a été menée à l’occasion de la Journée internationale du testament, qui a lieu le 13 septembre.
Au total, 1.000 Belges âgés entre 35 et 55 ans et de plus de 55 ans ont été interrogés. Les résultats montrent qu’un Belge de plus de 55 ans sur cinq est prêt à reprendre une œuvre caritative telle qu’Unicef Belgique dans son testament. De plus, les personnes qui le font lèguent en moyenne près de la moitié de leur patrimoine.
Cette démarche est encouragée par les droits de succession réduits pour les legs en faveur d’organisations caritatives (8,5% en Flandre, 7% en Wallonie et 6,6% à Bruxelles), relève l’Unicef.
Neuf répondants sur dix ajoutent qu’il est “essentiel pour eux de pouvoir décider où et à quoi servira leur héritage”. Le bien-être animal, la recherche médicale, la lutte contre la pauvreté et l’aide aux enfants en difficulté font par ailleurs partie du top quatre des sondés.
Les legs en faveur d’Unicef Belgique représentent 20% des revenus annuels de l’organisation, précise celle-ci dans un communiqué mardi. Les dons moyens par testament en faveur d’Unicef Belgique est environ de 75.000 euros, estime le porte-parole. “Ce ne sont pas seulement les personnes aisées qui lèguent une partie de leur héritage à une œuvre caritative”, explique encore Michel Lorge, directeur de la récolte de fonds. “Nous souhaitons que les personnes sachent que chaque don est important et qu’il ne s’agit pas d’avoir une grande fortune pour faire la différence auprès des enfants.”
Ces dons ont permis l’an dernier à 800.000 enfants dans des situations d’urgence d’aller à l’école, précise l’ONG.
Belga