Saint-Josse : les premiers rapports sur la stabilité sont “plutôt positifs” selon Emir Kir

Les premiers rapports relatifs à la stabilité de la chaussée de Louvain et des bâtiments sont “plutôt positifs”, a annoncé le bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode Emir Kir (PS), à l’issue d’une réunion de coordination dans le cadre du plan d’urgence et d’intervention. Il ne se prononce toutefois pas encore sur le moment auquel les 237 personnes évacuées pourront réintégrer leurs habitations.

Jeudi, une partie de la chaussée de Louvain s’est effondrée à hauteur de l’intersection avec le boulevard Clovis, sur la chaussée de Louvain. Le trou, de plusieurs mètres de diamètre, a eu pour conséquence l’évacuation des riverains ainsi que l’inondation du tunnel ferroviaire situé sous la chaussée. Un autre trou a même été découvert sur le trottoir et sur la voirie, quelques dizaines de mètres plus loin.

Le bourgmestre a salué le travail de Vivaqua, qui a pu établir qu’aucune autre fuite n’était à déplorer. La société bruxelloise de production et de distribution d’eau estime qu’elle devra travailler plusieurs jours pour rétablir la situation, mais elle se refuse à fixer une échéance plus précise. Le problème survenu jeudi trouve son origine dans une vieille canalisation. La fuite a profité d’un ancien égout pour se propager à la voie ferrée située en contre-bas.

38 personnes relogées dans des hôtels

Emir Kir rencontrera les riverains évacués vendredi à 14h. Il espère pouvoir leur annoncer une bonne nouvelle, mais demeure prudent à l’heure actuelle. “Notre préalable à toute réintégration est la sécurité. Ce n’est qu’à cette condition là que je donnerai les autorisations pour aller plus loin dans les travaux”, a déclaré le bourgmestre. Il attend dès lors les rapports des experts indépendants mandatés par la commune sur ce sujet. Jeudi soir, 38 personnes n’avaient pas trouvé de solution de relogement chez des proches. Elles ont été hébergées dans des infrastructures hôtelières de la commune, a indiqué M. Kir. (avec Belga)

  • Duplex de David Courier et Anaïs Letiexhe.