Projet Mediapark : il reste de nombreuses questions à régler

Le projet Mediapark devrait voir le jour d’ici quelques années et remodeler profondément cette partie de Schaerbeek. Ce lundi a eu lieu une visite du projet. 

Les membres de la commission du développement territorial du parlement Bruxellois ont rencontré ce lundi après-midi les responsables du développement du projet Mediapark lors d’une visite sur le terrain. Un projet qui doit remodeler profondément cette partie de Schaerbeek et en faire un véritable nouveau quartier.

Sont prévus: plus de 2.000 logements, 24.000 m² de commerces, un parc public de 8 hectares, des équipements collectifs, les nouveaux sièges de la RTBF et de la VRT et celui de BX1 qui s’implantera dans un nouveau bâtiment en bordure du périmètre le long du boulevard. C’est d’ailleurs un des premiers chantiers qui devrait débuter dans le courant de l’année prochaine.

L’immeuble qui accueillera plusieurs activités différentes coûtera 26 millions d’euros dont 15 seront pris en charge par le FEDER, le fonds européen de développement régional. La construction du nouveau siège de la RTBF doit lui aussi en principe démarrer en 2020. La RTBF espère pouvoir l’occuper en 2024.

De nombreuses questions

Mais les parlementaires ont pu s’en rendre compte, il reste encore de nombreuses questions à régler quant à l’avenir du site.

D’abord parce que la VRT a rompu il y a peu le contrat qui le liait à son bureau d’architecte pour cause de dépassement budgétaire. La procédure doit donc être relancée et cela ne sera pas sans conséquences sur le planning prévu. Un autre point doit également être tranché. Une étude est en cours pour la réalisation d’une ligne de tram sur le site, elle n’était pas prévue au départ et si elle se confirme elle changera la physionomie des lieux. Enfin, il faut encore définir la nature des équipements collectifs, par exemple, sur la nécessité d’installer une école dans ce nouveau quartier.

La question du pourcentage de logements publics n’a pas encore non plus été fixée. Les riverains ont également mis en cause lors de l’enquête publique la densification trop importante du site, l’atteinte à la partie boisée et la hauteur de certaines tours qui y seront érigées. Des recours contre les permis qui seront délivrés ne sont donc pas à exclure. Le planning théorique prévoit la fin de l’urbanisation de cette zone en 2032. L’histoire dira si cette prévision a pu être respectée.

Jean-Christophe Pesesse