Accident mortel chaussée d’Haecht : l’étude pointe la vitesse excessive

La vitesse excessive est mise en cause dans l’accident mortel qui a tué une journaliste du Standaard chaussée d’Haecht le 7 novembre dernier vers 23H30, a indiqué jeudi en fin de journée le bourgmestre de Schaerbeek Bernard Cleyrfayt, sur base d’une étude d’accidentologie qu’il avait ordonnée à la police locale Bruxelles Nord (Schaerbeek, Evere et Saint-Josse-ten-Noode).

Sur base du rapport de police et de l’avis du service en charge du développement urbain et de la mobilité, la commune de Schaerbeek s’est à nouveau adressée à la Région concernant la chaussée d’Haecht. Elle demande à ce que l’éclairage y soit amélioré, notamment à proximité des passages pour piétons, à ce que des radars préventifs et répressifs soient installés et à évaluer la possibilité de créer un passage pour piétons à l’endroit où la victime a traversé. La mise en place de ralentisseurs ne peut malheureusement pas être envisagée, car des tramways circulent sur cet axe.

“Il y a des excès de vitesse récurrents sur la chaussée d’Haecht et sur d’autres voiries principales, régionales en général”, remarque le bourgmestre. “Cela appelle une mobilisation plus grande en Région bruxelloise pour lutter contre la vitesse excessive. Nous avions déjà signalé plusieurs fois à la Région la chaussée d’Haecht. La Région déploie actuellement un plan radars et caméras et donc il est essentiel de profiter de cela pour placer des radars sur des axes comme la chaussée d’Haecht. Il y a une violence routère manifeste”. Bernard Clerfayt souligne par ailleurs que “les passages piétons sont assez distants dans cette voirie. Beaucoup de gens traversent à ce niveau, où c’est une grande ligne droite. L’autre enjeu est aussi d’éclairer les passages piétons”.

La chaussée d’Haecht étant une voirie régionale, la commune ne peut pas directement prendre des mesures liées à son aménagement. La commune a demandé à l’institut belge pour la sécurité routière Vias d’apporter son expertise pour émettre des recommandations détaillées.

Les services de secours ont tenté de réanimer la victime, Stéphanie Verbraekel (28 ans), mais cette dernière a succombé sur place à ses blessures. Le chauffeur du véhicule, qui n’était pas sous l’influence d’alcool ou de stupéfiants, a été relaxé après audition. Le parquet de Bruxelles mène encore l’enquête. Celle-ci déterminera si la vitesse est bien la cause de l’accident.

Belga / Photo : Google Street View

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23 novembre 2017 - 20h00
Modifié le 23 novembre 2017 - 20h00