Un rassemblement s’est tenu devant la gare centrale pour dénoncer les violences faites aux femmes

Elles s’appelaient Sophie, Ghislaine et France. Ces trois femmes ont perdu la vie. Trois féminicides en une semaine en Belgique, d’après le décompte de la plateforme Mirable.

Quelque 250 personnes se sont retrouvées dimanche à la mi-journée à Bruxelles, devant la gare centrale, pour manifester contre les violences faites aux femmes.

La mobilisation fait suite à l’appel de la plateforme Mirabal, réunissant des dizaines d’organisations de la société civile. Crise sanitaire oblige, elle se répartissait dans cinq villes du pays et non uniquement à Bruxelles comme d’habitude.

Vingt-et-une croix mauves ont été déposées sur la place, symbolisant les 21 victimes de féminicides déjà recensés cette année.

Des mesures ont été prises au niveau des communautés et des Régions telles que des lignes d’écoute et des places en foyers, mais il s’agit de solutions temporaires, estime Mirabal. La plateforme appelle les autorités à mener une politique proactive et suivie pour lutter contre ces violences. (Belga)

■ Reportage de Maël Arnoldussen, Elodie Fournot et Stéphanie Mira