Région bruxelloise : le PS veut entamer des négociations avec Ecolo et DéFI
Laurette Onkelinx et Rudi Vervoort, les informateurs bruxellois ont tenu une conférence de presse ce vendredi matin pour annoncer officiellement les partenaires appelés à discuter en vue de la formation de la future coalition bruxelloise.
Aux côtés du PS, c’est Ecolo et DéFI qui ont été choisis pour entamer les négociations. Les deux formateurs qui mèneront les discussions sont Rudi Vervoort et Elke Van den Brandt. Les trois formations rassemblent 42 sièges sur 72 (PS : 17 sièges, Ecolo : 15 sièges, DéFI : 10 sièges).
Ecolo organise un point presse ce vendredi à 21h
Le choix doit encore être validé par les Verts, qui se réunissent en Conseil de Fédération à 19h ce soir. Ils organiseront dans la foulée un point presse à 21h.
En cas de feu vert, Rudi Vervoort endossera la vareuse de formateur aux côtés d’un(e) alter ego néerlandophone. Laurette Onkelinx deviendra négociatrice pour le PS.
Le trio de partenaires néerlandophones potentiels est déjà connu depuis plusieurs jours. Il s’agit de Groen, de l’Open Vld et de one.brussels. La Wallonie et la Flandre sont toujours actuellement en phase exploratoire.
Sous réserve d’un feu vert des Verts et de la formation amarante, les négociations bruxelloises pourraient formellement démarrer autour du 24 juin prochain. Les prochains jours seront consacrés à des réunions de groupes techniques pour permettre à chacune des délégations de partir sur un pied d’égalité au niveau des informations sur l’état de la Région.
Des six formations invitées à négocier, Ecolo et Groen ne faisaient pas partie de la majorité sortante. Selon Rudi Vervoort, l’objectif non contraignant est de mettre un gouvernement bruxellois sur pied d’ici le 21 juillet.
Dans leur lettre d’intention, Laurette Onkelinx et Rudi Vervoort proposent que des discussions approfondies soient entamées entre le PS, Ecolo et DéFI pour constituer “une majorité large et de progrès pour définir, avec les partenaires néerlandophones, les termes d’un accord de législature qui inscrive la Région dans une transition inclusive, durable et innovante“.
De l’aveu des deux chefs de file socialistes, le choix des verts s’imposait en raison du message de l’électeur. DéFI a été préféré à d’autres pour des raisons programmatiques, mais aussi parce que la formation amarante a activement contribué à la stabilité politique de la Région bruxelloise en refusant d’entrer dans le basculement de majorité qui lui avait été proposé.
La note d’intention n’est pas encore un document de base des négociations, mais une note de convergence qui traverse, dans le désordre les six axes thématiques qui constitueront la colonne vertébrale des négociations: mobilité, logement, emploi, climat, gouvernance et cohésion sociale.
Avec Belga
■ Reportage de Michel Geyer et Yannick Vangansbeek