La police manque de personnel pour son service de protection rapprochée des personnalités politiques

L’équipe opérationnelle compterait actuellement 189 agents. Ce service entre en action notamment quand le Centre de crise estime, après analyse de l’Ocam, qu’une personne a besoin d’une protection particulière.

Le service de la police fédérale chargé d’assurer la sécurité des individus menacés, comme celle d’hommes et femmes politiques, manque de personnel. Un tiers des postes n’y est pas pourvu, confirme la police mardi dans De Tijd. Elle ne commente en revanche pas les potentielles conséquences pratiques de cette pénurie sur le terrain.

La Direction de protection de la police fédérale ou DAP entre en action notamment quand le Centre de crise estime, après analyse de l’Ocam, qu’une personne a besoin d’une protection rapprochée. Le Centre de crise a traité l’an dernier 62 dossiers de ce genre, concernant à chaque fois une ou plusieurs personnes, politiques, magistrats ou autres. La Direction de protection manque toutefois d’agents sur le terrain. “33,8 % du cadre n’est pas rempli“, confirme Jonathan Pfund, de la police fédérale.

L’équipe opérationnelle compterait actuellement 189 agents. A la suite d’une exception accordée par le ministre de l’Intérieur Jan Jambon, le personnel de la DAP peut en tout cas dépasser le nombre maximal d’heures de travail normalement autorisé. La protection des membres de la famille royale, du Shape, ainsi que de transports spéciaux comme ceux de la Banque nationale, fait aussi partie des compétences de la DAP. Belga diffuse quotidiennement des dépêches reprenant des informations provenant d’autres médias. Ces dépêches sont identifiables par le mot-clé PRESS. Belga ne peut toutefois pas être tenu pour responsable de ces informations fournies par d’autres médias. Merci aux rédactions qui les utiliseraient de toujours citer la source exacte des informations relayées par Belga.

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