Molenbeek : polémique politique suite à la décision de Uber de retirer ses vélos Jump

Depuis l’annonce de la société Uber de retirer des rues ses vélos partagés Jump de Molenbeek, Koekelberg, Anderlecht et Laeken (Bruxelles-Ville) suite à des cas de vandalisme, la polémique ne cesse d’enfler, en particulier à Molenbeek. 

La bourgmestre de Molenbeek, Catherine Moureaux (PS), invitée cette semaine de l’Interview, dénonçait sur notre antenne le “capitalisme dur” d’Uber: “on délaisse facilement des quartiers, ce qui est l’inverse du service public (…) il y a là une pratique commerciale avant tout“. La socialiste déplore le manque de communication entre la société privée et les autorités locales.

Une position que conteste Françoise Schepmans (MR), première échevine de Molenbeek, pour qui il s’agit bien de vandalisme. Interviewée par la RTBF, elle explique que “dans certains quartiers il y a de l’insécurité, des nuisances, du vandalisme, parce que certaines bandes sont laissées à elles-mêmes“.

DéFI quant à lui, “déplore le caractère idéologique de ce débat et s’étonne de l’attitude du MR à propos de la gestion de la commune de Molenbeek dont il semble découvrir qu’il fait partie de la majorité aux côtés du PS“. Le parti dénonce par voie de communiqué “le vandalisme et les incivilités” qui ont poussé Uber à une telle décision, “mais regrette également que les habitants de ces communes se voient privés d’un moyen de transport d’avenir“.

Michaël Vossaert (DéFI), député bruxellois et conseiller communal à Molenbeek, demande ainsi une réunion de concertation entre la commune, la zone de police Bruxelles-Ouest et la société Uber “pour analyser de manière concrète les raisons objectives du retrait de Jump et les solutions à y apporter”.

La Rédaction