Saint-Michel, les hôpitaux Iris et Vincent De Wolf dénoncent la gestion de crise d’Alain Maron

La section secondaire du collège Saint-Michel a décidé de fermer ses portes à cause de plusieurs contaminations au coronavirus. Tous les élèves et le personnel devaient être testés.

Les directeurs du collège Saint-Michel, des hôpitaux publics d’Iris Sud et le bourgmestre d’Etterbeek Vincent De Wolf ont adressé un courrier au ministre bruxellois de la Santé, Alain Maron (Ecolo), pour lui faire part de leur mécontentement face à la décision de ne plus recourir à HIS dans le dépistage des élèves et professeurs du collège alors que celui-ci était en cours.

Dans ce courrier obtenu à bonne source, on apprend que l’intervention des équipes mobiles HIS ont permis de procéder au dépistage, au sein même du collège de près de 200 professeurs et que les résultats de ces tests sont parvenus en moins de 24 heures, conformément à ce qui avait été convenu le 25 janvier et confirmé le lendemain lors d’une réunion en présence, notamment, du bourgmestre d’Etterbeek, de la direction du Collège Saint-Michel, du service d’Inspection hygiène de la Commission communautaire commune.

“Nous sommes stupéfaits”

Alors que les opérations auraient dû se poursuivre, jeudi après-midi et vendredi, avec l’ensemble des élèves, nous apprenons que vous refusez strictement la poursuite des opérations et de limiter la possibilité de dépistage auprès du seul centre installé à Mérode. Nous sommes stupéfaits de cette décision qui s’est faite sans concertation et sans dialogue. Celle-ci a plongé l’ensemble des équipes médicales et logistiques de l’hôpital HIS dans un profond désarroi. Il en est, de même, des équipes du centre scolaire Saint-Michel qui s’étaient, tout autant, mobilisées“, ont notamment écrit le bourgmestre d’Etterbeek Vincent De Wolf, ainsi que les directeurs du collège Saint-Michel, Benoît Gallez, et d’HIS, Jean Spinette.

Belga