Formation bruxelloise : les six partis travailleront ensemble pour analyser la situation budgétaire
David Leisterh, formateur francophone (MR), était invité dans Bonjour Bruxelles.
Les négociations sont au point mort à Bruxelles. Si, du côté francophone, une majorité semble se dessiner avec le MR, les Engagés et le PS, les négociations coincent du côté néerlandophone. David Leisterh et Elke Van den Brandt ont convié sept partis à une réunion lundi : Groen, MR, PS, Les Engagés, Vooruit, l’Open VLD et le CD&V. Le parti démocrate-chrétien néerlandophone n’a pas répondu présent. Dès lors, pour former la majorité néerlandophone, il manque toujours un député. Actuellement, la majorité à quatre partis reste la piste privilégiée. “Il faut garder certaines portes ouvertes, que ce soit pour d’autres partis ou d’autres solutions“, tempère cependant David Leisterh.
Du côté francophone, il y a “déjà des accords sur certains points“.
Les six autres partis se sont tout de même réunis. Pour David Leisterh, cette première réunion prouve qu’il y a une volonté de vouloir faire avancer les choses. Ces six partis continueront à travailler ensemble afin d’analyser la situation budgétaire bruxelloise. David Leisterh précise qu’il ne s’agit pas de négociation, mais d’une mise à niveau.
Pouvons-nous espérer un gouvernement bruxellois avant les élections communales ? Le formateur reste optimiste. “Je suis prêt à travailler jusqu’au 12 octobre au soir.” Il précise par ailleurs qu’il choisira la ministre-présidence dans le cas où il aurait la double casquette avec celle de bourgmestre de Watermael-Boitsfort.
Faut-il garder une double majorité ? “Même du côté néerlandophone, il y a une prise de conscience qu’on doit rabattre les cartes.” David Leisterh évoque une possible réforme de l’État, afin d’éviter “les anomalités, comme la Team Fouad Ahidar, qui est majoritairement francophone, mais qui se présente sur les listes néerlandophones“.
■ David Leisterh, formateur francophone pour le gouvernement bruxellois, au micro de Fabrice Grosfilley