À la Monnaie, #Soundofsilence demande des éclaircissements pour le secteur événementiel
Ce jeudi, à 12h15, quelques dizaines de militants du groupe #Soundofsilence sont restés silencieux sur la place de la Monnaie. L’objectif ? Dénoncer le silence des autorités et soutenir le secteur événementiel en réclamant “une perspective claire, un cadre réalisable et une dose de confiance” pour relancer les grands événements malgré la crise sanitaire du Covid-19.
Avec des panneaux représentant les différents événements actuellement réduits au silence suite à la crise du coronavirus, quelques dizaines de militants de l’organisation #Soundofsilence se sont placés sur la place de la Monnaie, sur une large croix orange, pour protester contre l’arrêt ou la réduction de tous ces événements. Concerts, festivals, fêtes étudiantes, courses cyclistes, matches de football ou encore mariages étaient ainsi représentés lors de cette manifestation, lors de laquelle le centre Bozar ou la salle de concerts AB étaient notamment présents. La même manifestation a également eu lieu à 12h15 au nord du pays à Anvers, Bruges, Gand, Hasselt, Louvain et Malines.
#Soundofsilence demande notamment que les événements puissent reprendre grâce à des mesures sanitaires strictes. L’organisation demande au gouvernement fédéral “une perspective claire : laissons les gens se réunir en toute sécurité ; un cadre réalisable : sain, logique et raisonnable pour tous les secteurs ; une dose de confiance : pas de chiffres absolus, mais des chiffres en fonction de la capacité”.
L’organisation se demande notamment pourquoi limiter les événements à 200 personnes en intérieur et à 400 personnes en extérieur malgré le port du masque obligatoire et les règles sanitaires déjà en place. “C’est avec cette même exigence que nous demandons maintenant une perspective claire. Le sens civique s’effrite petit à petit. Les drames dans les foyers, les souffrances psychologiques cachées et les émeutes dans les lieux publics s’intensifient. Logique. L’offre a été rendue quasi inexistante, le tissu social a disparu et il n’y a pas assez d’alternatives disponibles”, rapporte #Soundofsilence par communiqué. “Dans les endroits autorisés, comme les plages et les domaines récréatifs, les gens s’agglutinent les uns sur les autres et le chaos apparaît, dû à un manque de clarté et d’organisation. Pourquoi l’offre ne peut-elle pas être élargie ? La dispersion géographique et la distanciation sociale peuvent certainement aller de pair.”
Si l’organisation #Soundofsilence n’en est pas à l’initiative, une manifestation du secteur événementiel est prévue le 5 septembre prochain sur la place Poelaert à Bruxelles.
Gr.I. – Photo : #Soundofsilence