Rudi Vervoort annonce que les négociations bruxelloises ne se termineront pas lundi
Les négociateurs bruxellois des partis socialistes, écologistes, de DéFI et de l’Open Vld ont repris lundi vers 13h00 leurs discussions destinées à lever les derniers points de discordance autour de la note du formateur Rudi Vervoort (PS). Ces échanges devraient se conclure ce mardi, et non ce lundi comme certains bruits de couloir optimistes l’annonçaient.
Selon le ministre-président sortant Rudi Vervoort (PS), il sera difficile que les négociations se concluent officiellement ce lundi soir et qu’il faudra “à tout le moins trancher quelques points” ce mardi.
Les négociations #Bruxelles dans leur dernière ligne droite ? Oui répond @rudivervoort mais il ne croit pas à un accord dès ce soir (d’autres négociateurs y pensent pourtant ) pic.twitter.com/aR0tGrfqr5
— Fabrice Grosfilley (@grosfilley) July 15, 2019
De l’aveu de plusieurs négociateurs (les Verts et DéFI), les derniers obstacles ont notamment trait à la fiscalité et à la volonté de plusieurs partenaires de mettre sur pied un enseignement bilingue dans la capitale.
Concernant ce dernier dossier, il semble, si l’on en croit Zakia Khattabi (Ecolo) que l’on cherche à trouver une formule partagée, en tout cas sur le principe. À ce propos, DéFI se montre plus réservé. Le président de la formation amarante, Olivier Maingain, a notamment rappelé que la Région n’était pas compétente en la matière. “Nous sommes favorables à l’immersion linguistique, dans une ville comme Bruxelles, mais il faudrait aussi le prévoir dans d’autres langues que le néerlandais, par exemple l’anglais et l’allemand”, a-t-il commenté à son arrivée.
Bernard Clerfayt ministre ?
Les noms des futurs ministres ne circulent pas encore officiellement. Chez DéFI, Olivier Maingain soutient l’arrivée au gouvernement de Bernard Clerfayt. “Il n’y a aucune raison que ce ne soit pas lui. Il a pris part à toute la négociation avec moi”, a-t-il commenté. L’intéressé se veut, pour le moment, plus discret à ce sujet. (La rédaction avec Belga)
■ Interview et images de Michel Geyer, Fabrice Grosfilley et Paolo Coen.