SmartMove : voici les exemples de la taxe kilométrique imaginée par le gouvernement bruxellois
Le gouvernement bruxellois a présenté ce jeudi un projet de taxation kilométrique qui a déclenché le courroux de l’opposition régionale, ainsi que de plusieurs pontes politiques en Flandre et en Wallonie. Concrètement, qu’est-ce que ce projet propose ? On fait le point avec quelques exemples ci-dessous.
Pour les habitants de la Région de Bruxelles-Capitale, la taxe de mise en circulation disparaîtra, tout comme la taxe de circulation annuelle, sauf, en ce qui concerne cette dernière, pour les véhicules de luxe, à partir de 15 CV fiscaux. Le modèle est baptisé Smartmove, le nom donné à une application du même nom. Après l’enregistrement de la plaque d’immatriculation, c’est celle-ci qui calculera le tarif à payer en fonction de la distance parcourue, de l’heure du déplacement et de la puissance du véhicule sur base des données transmises par les caméras utilisées dans le cadre des contrôles du respect de la Zone basse émission.
► Lire aussi : Le projet bruxellois de taxe kilométrique suscite un tollé de réactions courroucées
L’application Smartmove fera bien plus que cela: elle permettra de comparer les alternatives à la voiture individuelle, de suivre ses frais de déplacement, de calculer l’impact sur la qualité de l’air et le climat et de faire un choix de trajet le plus intelligent possible, sur base des informations en temps réel.
Comment ce nouveau tarif sera mis en place et quel sera l’impact sur les ménages bruxellois et des alentours ? Voici le tableau complet du projet présenté ce jeudi, ainsi que des exemples concrets de ce que cette taxation risque de changer sur les ménages.
Grégory Ienco, avec Belga – Photo : Belga/Paul-Henri Verlooy