Schaerbeek : des riverains devant le Conseil d’État contre le chantier d’une école

Annoncé pour septembre 2019, un nouveau complexe scolaire néerlandophone s’installera finalement dans la rue Vanderlinden d’ici la rentrée 2020. Les permis de construction ont seulement été délivrés en mai dernier et le chantier a commencé au début de l’été. Mais plusieurs riverains se plaignent des nuisances provoquées par ces travaux, puis par l’école en elle-même.

Annoncé début 2018, le projet d’une école néerlandophone primaire et secondaire sur le site Gallait, dans la rue Vanderlinden, à Schaerbeek semble enfin avancer. La commune de Schaerbeek avait d’abord rendu un avis négatif sur ce projet, avant que la Région bruxelloise accorde, en mai dernier, accorde finalement les permis d’environnement et d’urbanisme nécessaires.

Cette école devra accueillir 1140 élèves issus du primaire et du secondaire et devrait ouvrir ses portes progressivement dès septembre 2020. Les élèves de primaire pourront déjà s’installer dès 2020 avant l’accueil des élèves du secondaire d’ici 2022. Le complexe doit aussi accueillir une “tienerschool”, soit une école adaptée dans laquelle les élèves de la 5e primaire à la 2e secondaire sont ensemble, avant de reporter leur choix d’études à la fin de la 2e année secondaire.

Recours devant le Conseil d’État

Mais ce projet a du plomb dans l’aile, suite à une réplique des riverains du quartier. Ces derniers dénoncent une mauvaise gestion du chantier de destruction préalable à l’arrivée du complexe scolaire, avec des travaux parfois prévus en soirée et durant les week-ends. Ils s’interrogent également sur la présence d’amiante dans certains bâtiments détruits. L’entrepreneur confirme, pour sa part, que toutes les procédures légales ont été suivies.

Enfin, les riverains s’inquiètent de la taille de cette école, qui est passée de 600 à 1140 élèves au fil du projet. Certains d’entre eux ont décidé de déposer un recours devant le Conseil d’État, pour que ce complexe scolaire soit réduit.

■ Reportage de Marie-Noëlle Dinant, Yannick Vangansbeek et Christine Dooms.