Agression au couteau à la Gare de l’Ouest : un juge d’instruction requis pour tentative d’assassinat
La brigade de sécurisation des transports en commun de la zone de police Bruxelles-Ouest a neutralisé, lundi peu avant 15h00, un individu armé d’un couteau dans la station de métro Gare de l’Ouest à Molenbeek-Saint-Jean, a indiqué la zone.
“Une femme a été grièvement blessée et une femme enceinte, présente dans la rame de métro, aurait été bousculée par l’auteur dans sa fuite“, a ensuite précisé le parquet de Bruxelles, lundi vers 19h00.
“Les faits relèvent de la sphère privée”, a confirmé le parquet. “Ils se sont déroulés au sein d’une rame de métro, dans la station Gare de l’Ouest à Molenbeek-Saint-Jean. Une femme a été grièvement blessée et une femme enceinte, présente dans la rame de métro, aurait été bousculée par l’auteur dans sa fuite“, a-t-il relaté.
“Le parquet de Bruxelles a fait évacuer la rame afin de libérer la station et de permettre au laboratoire de la police fédérale de descendre où l’agression a eu lieu. Il a également requis la saisie des images de vidéo-surveillance et un médecin légiste. Un suspect a par ailleurs été interpellé et doit être entendu par les services de police“, a encore communiqué le parquet.
Un juge d’instruction reprend l’affaire
Le parquet de Bruxelles a requis un juge d’instruction pour enquêter du chef de tentative d’assassinat.
“Plusieurs jeunes ont suivi l’auteur en fuite et ont permis l’interpellation de celui-ci par les services de police. Il a ensuite été entendu et, suite à cette audition, le parquet a requis un juge d’instruction pour des faits de tentative d’assassinat”, a déclaré mardi le parquet de Bruxelles.
“Le suspect sera entendu par le juge d’instruction dans le courant de la journée. L’enquête est actuellement en cours afin de déterminer les circonstances exactes des faits“, a-t-il encore précisé.
Les faits s’inscrivent dans le cadre de la sphère privée. Le parquet a fait évacuer la rame, dès qu’il a été avisé des faits lundi après-midi, afin de permettre au laboratoire de la police fédérale de descendre sur les lieux. Il a également requis la saisie des images de vidéo-surveillance et un médecin légiste
Belga